Après avoir vu "The Tree of life" de Terence Malick, allez voir "Melancholia" de Lars von Trier. Tous les deux, de grands films, se rejoignent dans leur capacité à relier notre quotidien au macrocosme, nos destinées individuelles aux mécanismes des grandes constellations et galaxies.
L'un illustre la Genèse, l'autre l'Apocalypse.
            Structuré comme un opéra, avec une ouverture -dont les images fixes sont d'une incroyable beauté-, deux actes ("Justine" et "Claire") puis un final ; "Melancholia", traite avec brio de la mélancholie, état d'esprit pour le cinéaste ou dépression passagère, profonde, considérée également comme une forme d'aspiration artistique.
L'ensemble est accompagné par le leitmotiv du prélude de "Tristan et Iseult" de Richard Wagner, renforçant l'aspect tragique et l'imaginaire romantique porté à l'écran.
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